jeudi 16 septembre 2010

L'Empotée et l'épopée théâtrale

Cet été, dans le but de voir l'Homme-de-ma-vie et de peut-être aller prendre un verre avec lui, je me rends dans une salle de spectacle pour aller assister à une pièce dans laquelle il jouait. Évidemment, je me fais belle, parce qu'on se sent toujours plus en confiance ainsi et puis pour faire toute une impression du même coup. J'ai donc porté ma belle robe blanche venant de chez Lululemon (merci Mastercard). Quelques gouttelettes de pluie étaient annoncées, mais à un si faible pourcentage et en si petite quantité que je me suis risquée à porter des gougounes, malgré le danger que ça impliquait alors. Je me suis tout de même munie d'un parapluie. Je m'y rends donc, mais voilà, évidemment, il commence à pleuvoir un peu. Très légèrement, rien de terrible, rien de vraiment dangereux en terme de robe blanche/gougougne. J'entre dans la salle, le show est bon, je m'amuse. Le show se termine, on jase un peu et finalement, je fais connaissance avec le reste des acteurs. On conclut donc que je vais aller prendre un verre avec tout le monde. Or, il a plut finalement, assez pour que le sol soit pas mal mouillé. J'ai beau faire attention, en chemin, évidemment, le mouillé du sol qui revole à cause de mes gougounes finit par tacher le bas de ma robe avec de belles gouttes brunes sales. Gouttes que d'ailleurs je n'ai pas encore réussi à les enlever à ce jour. On va donc au bar pas très loin, on boit, on jase, ce n'est pas pire tout de même, pas ce que j'espérais, mais rendue où j'en étais à ce moment-là, j'aurais pris n'importe quoi. Enfin bref, à un moment donné, la blonde de l'Homme-de-ma-vie arrive, comme ça, en plein milieu de la simili-beuverie. Quel adon! Éventuellement, je finis par trouver ça bien plate d'être la conne de service et heureusement, un des acteurs me dit que je peux prendre son lift, il part sous peu. Entre ce moment-là et la fin de la dite soirée, il y a tout de même pas mal de temps, temps qui ne passe pas vite du tout lorsque, après avoir été au toilette, je retourne m'asseoir et me rends compte que les deux seuls convives qui sont encore sagement assis à la table sont l'Homme-de-ma-vie et sa blonde. Bien sûr, ils ne m'accordent aucune attention, même pas l'attention minimale de politesse qu'on aurait pu croire de rigueur dans un telle situation. Après m'être bien rendue compte du rôle de potiche que je joue depuis peut-être une ou deux minutes, je me prends une gomme pour m'agiter un peu, faire quelque chose de mes dix doigts, et là, je m'en coupe un, doigt, avec le papier d'alu qui recouvre les dites gommes. Coupé au sang. Comment j'ai fait? Fouillez-moi, je ne comprends pas comment une personne normalement constituée arrive à faire ça. C'était peut-être la goutte de trop celle-là : j'ai pris mon sac, pris mon lift, et suis retournée à la maison constater les dégâts. Au moins, malgré tout ça, je n'ai pas saigné sur ma robe! Comme quoi il y a des limites à tout, même à sa propre maladresse/malchance.

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