jeudi 23 septembre 2010

L'Empotée et le retour du froid

Je suis vraiment très très contente que le froid soit de retour tranquillement; j'ai hâte à Noël pour écouter Ciné-cadeau à Télé-Québec, pour la neige, l'odeur de la bouffe, les sweatpants dans la sécheuse en arrivant à la maison, être devant la télé sous une couverte de polar...

Enfin bref. Aujourd'hui, nous avions de la visite (moi et ma coloc) et donc j'ai décidé de faire un peu de ménage dans ma chambre, c'est à dire de ranger le linge qui traîne partout. J'en ai profité pour faire le changement de garde-robe, c'est-à-dire de mettre le linge d'hiver plus accessible que celui d'été. Et donc, en rangeant mes pantalons d'été, j'ai dument plié l'un deux qui avait disparu pendant près de 2 mois, soit pendant pratiquement tout l'été, où plutôt, pendant tout le temps où j'avais finalement un ou deux top que j'avais envie de mettre avec. En même temps, je peux aspirer à quelque chose en particulier pour le printemps prochain.

mardi 21 septembre 2010

L'Empotée et la santé

Je suis pas mal malade depuis une semaine. Vous me direz que j'ai dû prendre froid pendant ma joyeuse séance de camping. Et je vous répondrai que nenni. Le problème, c'est mon travail. Comme j'y suis continuellement exposée à toute sorte de microbes, de bactéries et de virus, il est un peu normal que j'en ramène de temps à autre à la maison. Ça arrive plus souvent quand je vais travailler malgré l'intense fatigue ou la terrible gueule de bois. Et c'était le cas lundi dernier. Et hop! J'ai choppé un petit rhume. Désagréable, mais tout de même pas trop atroce non plus. Après avoir pris un peu de temps loin du boulot, je suis retournée travailler jeudi et vendredi dernier, pour l'argent, parce qu'il faut bien vivre n'est-ce pas? Mais bon, vendredi, j'ai senti une vague de fatigue déferler sur moi. Et hop! J'ai l'impression d'avoir transformé mon rhume en bronchite. Je vais savoir ça demain. Quand le rhume ne fait qu'empirer, tu finis par te poser des questions. C't'idée aussi de travailler dans un hôpital. Surtout quand, vendredi, je me souviens clairement d'avoir vu une patiente en isolement respiratoire être déplacée sans son masque... Ça sent le complot, je ne vous dit que ça!

jeudi 16 septembre 2010

L'Empotée et l'épopée théâtrale

Cet été, dans le but de voir l'Homme-de-ma-vie et de peut-être aller prendre un verre avec lui, je me rends dans une salle de spectacle pour aller assister à une pièce dans laquelle il jouait. Évidemment, je me fais belle, parce qu'on se sent toujours plus en confiance ainsi et puis pour faire toute une impression du même coup. J'ai donc porté ma belle robe blanche venant de chez Lululemon (merci Mastercard). Quelques gouttelettes de pluie étaient annoncées, mais à un si faible pourcentage et en si petite quantité que je me suis risquée à porter des gougounes, malgré le danger que ça impliquait alors. Je me suis tout de même munie d'un parapluie. Je m'y rends donc, mais voilà, évidemment, il commence à pleuvoir un peu. Très légèrement, rien de terrible, rien de vraiment dangereux en terme de robe blanche/gougougne. J'entre dans la salle, le show est bon, je m'amuse. Le show se termine, on jase un peu et finalement, je fais connaissance avec le reste des acteurs. On conclut donc que je vais aller prendre un verre avec tout le monde. Or, il a plut finalement, assez pour que le sol soit pas mal mouillé. J'ai beau faire attention, en chemin, évidemment, le mouillé du sol qui revole à cause de mes gougounes finit par tacher le bas de ma robe avec de belles gouttes brunes sales. Gouttes que d'ailleurs je n'ai pas encore réussi à les enlever à ce jour. On va donc au bar pas très loin, on boit, on jase, ce n'est pas pire tout de même, pas ce que j'espérais, mais rendue où j'en étais à ce moment-là, j'aurais pris n'importe quoi. Enfin bref, à un moment donné, la blonde de l'Homme-de-ma-vie arrive, comme ça, en plein milieu de la simili-beuverie. Quel adon! Éventuellement, je finis par trouver ça bien plate d'être la conne de service et heureusement, un des acteurs me dit que je peux prendre son lift, il part sous peu. Entre ce moment-là et la fin de la dite soirée, il y a tout de même pas mal de temps, temps qui ne passe pas vite du tout lorsque, après avoir été au toilette, je retourne m'asseoir et me rends compte que les deux seuls convives qui sont encore sagement assis à la table sont l'Homme-de-ma-vie et sa blonde. Bien sûr, ils ne m'accordent aucune attention, même pas l'attention minimale de politesse qu'on aurait pu croire de rigueur dans un telle situation. Après m'être bien rendue compte du rôle de potiche que je joue depuis peut-être une ou deux minutes, je me prends une gomme pour m'agiter un peu, faire quelque chose de mes dix doigts, et là, je m'en coupe un, doigt, avec le papier d'alu qui recouvre les dites gommes. Coupé au sang. Comment j'ai fait? Fouillez-moi, je ne comprends pas comment une personne normalement constituée arrive à faire ça. C'était peut-être la goutte de trop celle-là : j'ai pris mon sac, pris mon lift, et suis retournée à la maison constater les dégâts. Au moins, malgré tout ça, je n'ai pas saigné sur ma robe! Comme quoi il y a des limites à tout, même à sa propre maladresse/malchance.

mardi 14 septembre 2010

L'Empotée et la marde

Vous savez, 2010 annonçait du renouveau, un peu d'espoir dans ce sombre monde gangréné de toute part. On a fait quoi, plus de la moitié déjà, et j'attends 2011 avec une brique et un fanal. Ne me demandez pas pourquoi. Être une empotée, bien que c'est parfois hilarant lorsqu'on sait rire de soi-même, c'est aussi très très épuisant à la longue. J'ai le don de me mettre dans des situations à la con, de pas raisonner avec assez de logique bien que j'en sois capable, de trouver une façon de contourner le recul qui serait de mise face à plusieurs relations que j'entretiens. Bref, il y a un grain, en quelque part, dans mon inconscient qui fait que je ne m'aide pas beaucoup. Au moins, peut-être que 2010 m'aura permis de réaliser certaines choses et d'ajuster le tir. Je trouve bien dommage d'avoir à m'ériger une tour encore plus impénétrable qu'avant. Je commence à envier les gens qui trippent sur la simplicité, malgré le cliché qui accompagne souvent la formule.

L'Empotée surlendemain de brosse

Ce matin, à 11h30, je me lève, prends ma douche, et avec ma mémoire de poisson rouge qui flotte dans un bocal plein d'alcool, j'oublie que je me suis déjà lavée le visage et recommence. Par la suite, j'oublie où je suis rendue dans ma routine des choses à faire le matin, et ce à plusieurs reprises, ce qui fait qu'au lieu de durée un peu moins d'un heure, ça m'a pris près de 2 heures... Avec tout ça, j'ai oublié mon disque dur externe avant d'aller travailler : je voulais faire imprimer des partitions de piano. C'est pas si grave non plus, demain est un autre jour comme on dit. Mais je pense que j'ai oublié ma bonne humeur aussi en quelque part entre l'intense mal de jambe de mongol à batterie qui est bien pire qu'hier et le bloc de marde qu'on m'a assigné pour la prochaine semaine. Heureusement, mon remplacement se termine vendredi. J'ai passé un beau petit quart de travail à ruminer ma fin de semaine en focussant sur le négatif. Et ça, c'est con!

Depuis un certain temps, dans ma vie, j'essaie vraiment très très fort de voir le positif. C'est pas toujours facile, mais ça fait tellement du bien. Ça aide à faire passer les petits désagréments. Aujourd'hui, c'était un lamentable échec. Peut-être que c'est la coupure nette que le retour au travail inflige par rapport au méga high de la fin de semaine. J'ai pas encore appris à gérer les lundis semble-t-il!

Au moins, ma job, c'est quelque chose dans lequel j'ai un semblant d'adresse. Et donc, j'ai eu de beaux compliments de la part de mes patrons encore une fois ce soir. Et la reconnaissance, même dans une job étudiante qu'on est plus capable de supporter, ça fait du bien!

lundi 13 septembre 2010

L'Empotée et le week-end

En fin de semaine, j'étais en camping avec un groupe d'amis plus ou moins proche. Mettons que je suis un peu comme la nouvelle recrue de cet été. Une belle température, beaucoup de bières et de jolis jeunes gens nouvellement célibataires. Bien du plaisir, globalement. On a chanté, on a dansé, on a usé nos souliers. La seule toilette du camping était située à 2 ou 3 minutes de marche, rarement besoin d'attendre après qui que ce soit pour avoir son tour sur le trône. MAIS, sur le terrain, il y avait une petite dénivellation, une mini-pente de rien, mais un peu raide par endroit. Éventuellement, à force d'ingurgiter du liquide alcoolisé, il faut bien l'évacuer. Alors je m'y rends et je fais ma besogne. En revenant par contre, ça se corse. Comment prendre la pente? Ça ne semblait pas si compliqué, c'est 3 pieds dans un angle d'environ 55°, ce n'est pas tellement sorcier. C'est le tout début de la soirée, je viens d'arriver sur le site ou presque. Et j'arrive à trouver une façon de me tordre la cheville, comme une championne! Alcool aidant, ce n'est pas comme si je le sens tellement. J'ai follement dansé dessus, et aujourd'hui, j'en pâtis en mautadit.

Et puis c'est pas tout. Il y a un type dans ce dit groupe qui m'intéresse, vraiment. Appelons-le M. Gentil. M. Gentil est un monsieur qui me connaît déjà de très près. Mais, au moment où peut-être les choses auraient pu suivre un parcours intéressant, il avait déjà commencé à fréquenter une autre jeune demoiselle. Et comme les choses étaient déjà entamés avec elle, il a continué dans cette voie-là. J'ai toujours ressenti quand même qu'on avait une belle chimie, et, généralement, je ne me trompe pas souvent souvent à ce sujet. Le problème, c'est que parfois, la chimie, même forte, ce n'est pas ce qui fait nécessairement avancer les choses (pourquoi donc les gens sont si raisonnables et n'écoute que trop peu leur tripe? ce n'est pas amusant!) M. Gentil semble être encore en instance de fréquentation, mais, aux dernières nouvelles, ça mènera nul part, et ce, à son grand désarroi. Sauf que bon, lui il avait plongé à un moment donné, à 100 mille à l'heure. Et donc, il doit s'en remettre semblerait-il. Moi, M. Gentil, il me donne envie de devenir une "soccer mom", et ce n'est pas peu dire pour quiconque me connait un tantinet : au grand jamais j'aurais comme aspiration de devenir une "soccer mom", ce n'est juste tellement pas moi, ce n'est pas dans ma personnalité, mais alors là pas du tout. Mais voilà, lui, il me fait de l'effet à ce point. Je ferai des folleries pour lui. En soirée, après que nous ayons tous fait le plein de bières, nous avons assisté à un concert de chansonnier. Nous avons dansé, chanté, tapé du pied, bu et re-bu. À différents moments de la soirée, je me suis retrouvée seule avec M. Gentil, et à deux reprises, nous avons été très près de finir par s'embrasser, mais ce n'est pas arrivé. J'avais été avertie de mettre mes énergies ailleurs en début de soirée, par une amie qui me veut du bien. Mais voilà, avec l'alcool, impossible de rester de glace, impossible de ne pas chercher sa compagnie. Justement, M. Gentil est très gentil, je l'aime bien comme type en général, comme ami. Sa gentillesse me fait mal par contre, parce que parfois, c'est trop, et je ne sais plus comment la lire. Ce soir-là, il était bien trop gentil avec moi. Je suis très gentille moi-même, et je dis cela sans prétention aucune, c'est simplement ainsi, je préfère être comme ça plutôt que de verser dans la vengeance ou la méchanceté, même quand on me jette des pierres. En fin de soirée, il a porté ma chemise jusqu'à l'extinction des feux. Il avait froid. Pour ma part, j'ai porté son chapeau pendant tout le début de la soirée. Mais, il a aussi eu des attitudes complètement ambivalentes avec moi par moment. Réalisant que j'étais peut-être à la limite de la proximité dans certaines de mes actions, à deux reprises (mais pas les mêmes que les deux autres citées plus haut), il s'est volontairement dégagé avec un air de « mais que fais-tu!? », et pourtant, c'était rien de dramatique. Bref, il me fait chier et je le déteste!

M.Gentil a un ami, M. Belle-Gueule. M. Belle-Gueule est nouvellement célibataire et ça fait un petit moment que j'ai compris qu'il m'aime bien. On est un peu du même type, de la même race. Et, ce soir-là, il attendait juste son ouverture pour passer à l'action. Et je lui ai laissé cette possibilité. Rien de bien méchant, on est en plein air mine de rien et il y a beaucoup trop de monde : trop d'yeux et trop d'oreilles pour assister à tout ça. Malgré tout, c'est bien assez pour que ma réputation dans le groupe, qui est déjà pas follement reluisante, soit encore un peu plus chargée de cancans, un peu plus entachée quoi. Je lui répète et répète de se taire, à jamais, de n'en parler à personne, pas même à ses meilleurs amis. Le lendemain, je nie tout en bloc, ou plutôt comme il n'y a pas de questions posées directement à cet égard, je dis simplement que j'ai été sage comme une image. Revenue à la maison, j'écris à M. Belle-Gueule pour resolliciter son silence le plus complet. La réponse est louche, il semble vouloir faire passer les suspicions de M.Gentil sur la perspicacité de celui-ci. Or, je ne suis pas née de la dernière pluie, M. Gentil était bien trop chaud pour être perspicace hier soir. Je demande donc s'il y a eu fuite, non pas en étant fâchée nécessairement, mais simplement afin d'ajuster le tir puisque tout se dit entre ces gens-là. Et je n'ai pas de réponse depuis, ça ne regarde pas bien du tout.

J'ai un don moi, de me mettre non seulement dans les situations les plus impossibles et les plus connes, afin éventuellement de réussir par moi-même à me saboter. Je n'ai pas besoin d'assistance, j'arrive à me nuire par moi-même. Screwed ou excès d'empotisme? Peut-être bien un heureux mélange des deux.

lundi 6 septembre 2010

L'Empotée et l'amour qui n'en finit plus

Parce que je suis aussi empotée dans ce domaine. Dernièrement, j'ai sciemment pris la décision de me donner une chance d'oublier quelqu'un qui m'était cher. J'ai délibérément couper les ponts avec l'Homme-de-ma-vie, mon "Endless Love" à moi, mon homme idéal incarné sur Terre. Ça m'a pris des années pour en arriver là, à avoir la force de le faire, et j'espère très très fort d'être capable de tenir ma parole. Parce que je lui ai dit, en personne, qu'on ne se reverrait plus parce que j'arrive pas à m'empêcher de l'aimer. Certaines diront que j'aurais dû juste agir, ne rien lui dire, qu'ainsi je lui montre qu'il a de l'emprise sur moi, etc etc. Ben voilà, oui, il en a, arrêtons de nous cacher. Par ailleurs, moi, je crois que je lui devais au moins un peu de respect (parce que les « on se doit rien », c'est pour les abrutis) et ce n'est pas un écœurant qui m'a fait du mal, ce n'est pas un profiteur, ni un méchant sans cœur, c'est un type bien. Et je dis ça, oui peut-être que c'est un peu biaisée, mais malgré tout, c'est vraiment le cas. Donc je voulais qu'il ait le topo. Et puis, les histoires de vulnérabilité, ça m'a jamais tant dérangée. Généralement même, j'ai tellement l'air en béton, sur-forte, rien ne m'atteint moi, de glace et tout le tralala que c'est sûrement surprenant plus qu'autre chose. Et puis bon, quand tu assumes tes sentiments, et oui, la vulnérabilité qui vient avec, montrer ses faiblesses, c'est libérateur plus qu'autre chose. Après ça, peu importe s'il est convaincu que je suis folle, de toute façon, je ne suis pas sensée le revoir, jamais.

Enfin bref, tout cela pour dire que, le problème, c'est que ça fait si longtemps que ma tête et mon cœur retournent toujours vers lui que je ne sais plus comment faire pour le tasser de là. C'est devenu une extension normale de ma pensée, comme de ne pas oublier de me brosser les dents avant de me coucher (mais en un peu plus intense et stimulant émotionellement mettons). À date, j'arrive quand même à ne pas trop y penser. J'ai un peu de difficulté à ne pas songer à la dernière rencontre cela dit parce qu'il s'est arrangé pour me regarder avec des yeux pleins de désirs une bonne partie de la soirée avant que je lui dise que je quittais sa vie. Mais bon. Sauf que voilà, malgré tout, il y a quelque chose en moi qui est convaincu que j'arriverai jamais à me le sortir de la tête, que si un jour il frappe à ma porte, la porte de ma futur maison et de mon futur foyer avec mon futur conjoint et mes peut-être futurs enfants, qu'il me dit qu'on part ensemble, là, maintenant, loin, et on refait nos vies, je ne pourrai pas dire non.

Ça, c'est pas juste être empotée je crois, mais plutôt être (et j'emprunte à nos copains les anglos) "screwed".

samedi 4 septembre 2010

L'Empotée et la musique

J'ai un faible pour le classique, le jazz, le blues, le folk, le rock, la pop (arrêtons de se cacher, on a tous un faible pour la pop! on a juste pas le choix anyway), les chansonniers d'école française (parce que les chansonniers du bar Chez Ginette, euh... non), la musique folklorique asiatique, le new age même parfois (tsé, les variations de tonalité de notes d'un instrument synthétique là... accompagnées par-ci, par-là d'un bruit d'océan ou d'oiseau), le country (ça aussi, arrêtons de se cacher, ya beaucoup de bon country, c'est pas tout le temps juste un ramassis de clichés, et c'est plus complexe qu'on le pense comme catégorie), l'électro parfois, mais pas trop. Enfin bref, je ne crois pas être limité dans mes goûts musicaux, ça va d'un bout à l'autre de la planète, d'un bout à l'autre des périodes historiques. J'ai tout de même des préférences, et je crois que c'est normal.

Où m'en vais-je avec tout ça? Eh bien je ne pourrais pas nommer une seule toune d'Arcade Fire. Je sais, je sais, je sais, je n'ai pas d'allure. Je ne sais pas tant si c'est de « l'empotisme » ici ou simplement juste un manque d'intérêt depuis le début. Pas que je n'en ai jamais entendu, simplement j'ai beau chercher, je ne trouve pas l'envie qui me manque pour pousser plus avant ma découverte du dit groupe. J'ai peut-être une malformation dans le cerveau ou je ne sais quoi. Et donc, ce n'est pas non plus de la haine, ou du « je n'aime pas ça », c'est vraiment une très grande indifférence. Vous avez sûrement remarqué que c'est LE groupe de l'heure dans le coin, on en parle tout le temps partout et on les voit 2 ou 3 fois par trimestres si on le peut. Mais caline que j'ai rien à dire pendant ces discussions-là. Alors, siouplait, fans d'Arcade Fire, tempérez, nous ne sommes pas tous follement emballés par le récit du dernier concert.

Dito pour les fans des Cowboys Fringants (le seul moment où je les ai aimés, c'était dans le temps où il faisait des chansons sur les odeurs de bécosses et qu'ils n'étaient pratiquement pas connus), ou de Radiohead (j'aime 3 ou 4 chansons, mais sinon, ils m'indiffèrent aussi pas mal).

vendredi 3 septembre 2010

L'Empotée et sa dernière relation de couple

Ça doit faire bientôt 6 mois, plus ou moins, que je suis redevenue célibataire. Je sors donc d'une relation d'à peu près 2 ans. Je ne regrette pas du tout du tout ma décision, c'était pour le mieux. Et je me rends compte aussi dernièrement à quel point ça n'allait pas du tout. Autant, au début, je croyais que j'étais la plus empotée de nous deux sur le plan émotif, autant à présent, je crois qu'on avait chacun nos faiblesses à ce sujet. Je me rends compte que je sors de cette relation avec toute sorte de doutes sur moi-même. Et j'ai la ferme impression que c'est un peu parce que, après les quelques mois du début, à part de me dire qu'il m'aimait, je n'ai pas eu l'impression, ou rarement, qu'il me considérait comme une bonne personne. J'ai plutôt l'impression d'avoir été jugée, constamment, et encore maintenant. Bien que son avis m'indiffère follement depuis un certain temps, ce n'est tout de même pas évident d'être jugée comme ça par quelqu'un qui est sensé être la personne sur qui j'étais sensée pouvoir compter, vers qui j'aurais pu me tourner et être comprise ou au moins écoutée. Enfin, je crois que peut-être chacun de nous à juger l'autre à un moment ou un autre, c'est aussi par le jugement d'autrui qu'on apprend à se connaître mutuellement et à fonder son avis sur l'autre et tout et tout. Mais bon, j'ai peut-être l'impression d'avoir eu mon tour plus souvent que lui dans tout ça, ou alors qu'il y avait un trop plein de mépris dans sa façon de me juger.

Autant, de mon côté, j'ai l'impression que, même si je crois lui avoir accordé beaucoup de mon temps et de mon aide dans les moments où il n'allait pas bien, je ne lui ai pas souvent dit qu'il était une bonne personne. J'ai un esprit un peu enfantin, et les fâcheuses habitudes qui viennent avec, dont l'esprit de contradiction, et donc, lorsque je voyais bien qu'il voulait tellement tellement entendre que oui, il est unique et qu'il est fantastique et extraordinaire, je n'avais juste pas envie. C'était un peu comme s'il le quémandait, et j'ai beaucoup de difficulté avec ça. J'aime mieux donner des compliments aléatoirement, par surprise, sans qu'il y ait de demande préalable. J'avoue, j'ai peut-être été poche un peu là dessus. Mais bon, que voulez-vous, on est empotée ou on ne l'est pas!

jeudi 2 septembre 2010

Empoté(e)s award - Édition spécial « cyclisme la nuit »

En 4e position : Tous les lambineux, les éternels hésitants et les pas-capables-de-circuler-en-ligne-droite-ou-de-rester-dans-ma-voie de ce monde, qu'ils soient cyclistes, automobilistes, ou même piétons.
En 3e position : Le type que j'ai laissé passer en freinant à la lumière rouge et qui m'a laissé passer à la place. C'est l'fun la courtoisie, ne vous méprenez pas, mais le surplus de courtoisie sur la route, parfois, ça nuit plus qu'autre chose. Comme j'avais freiné parce que je voyais bien qu'il avait priorité, j'ai pas eu le temps de changer de vitesse et donc, pour repartir sans le faire atteindre trop longtemps, je devais forcer comme une folle sur mon BIXI de 30 tonnes, déjà qu'il me vente dans la face et que l'humidité est toujours aussi étouffante.

Et finalement, *roulement de tambour*, en 2e position : Les policiers qui, ce soir, font preuve d'un sens de la sécurité sur la route exemplaire. Un premier qui me coupe pour tourner sur une rue quand j'ai clairement la priorité, sans même mettre son clignotant (ben oui, parce qu'ils sont au dessus de ça eux autres!) et un deuxième stationné... que dis-je, arrêter en plein milieu de la piste cyclable. Je précise ici que, pour employer le terme « stationné », j'aurais demandé un tantinet de savoir-vivre, genre de s'être rangé le plus près possible de l'un des côtés afin de laisser un espace vaguement circulable. Surtout que la margelle de béton de la piste cyclable n'était pas clairsemée d'ouvertures un peu plus tard sur la route, occasionnant ainsi des déplacements à contre-courant du sens de la circulation automobile.

Ce qui fait donc que la 1re position revient à : Le dude qui a failli me foncer dedans en entrant dans la piste cyclable comme un champion, soit en ne regardant pas du tout s'il y avait de la circulation et en embarquant dans la voie en sens inverse pour commencer. Par ailleurs, lorsque j'ai freiné in extremis et qu'il a ralenti en continuant à me foncer dedans en tentant de pseudo m'éviter, pas une seule fois il ne m'a regardée dans les yeux. Vous pouvez vous imaginer que je n'ai pas reçu l'ombre d'une excuse non plus. Au pire, tu sais, mon vélo est beaucoup plus lourd que le tien, et j'ai un casque moua!