vendredi 27 août 2010

L'Empotée et les ceintures

Vous savez, les ceintures, c'est pas très compliqué à attacher. On s'entend, c'est presque un jeu d'enfant. Mais caline que c'est pas facile de détacher les %@#& de ceinture de gars... les ceintures de sport là, avec la clip en métal. Je suis juste incapable de les détacher par moi-même. En plus du fait que c'est pas comme si c'est sur moi que je la détache. Enfin bref, c'est de là, principalement, que me vient mon surnom. On a beau me l'expliquer et tout et tout, j'arrive pas du tout à gérer ce complexe processus, voilà! Mais bon, je me dis, peut-être naïvement, que c'est ce qui fait mon charme... mmmppfff

mercredi 18 août 2010

L'Empotée et un 3 pour 1

Aujourd'hui, j'ai non seulement fait un dégât, mais je me suis brûlée. Pourquoi donc? J'avais un chocolat chaud fraichement sorti de la machine, et en me retournant afin de m'en aller, je me suis accrochée dans une autre machine. Hop, à terre, un peu sur mon pantalon, beaucoup sur mon poignet. Ça, c'est le comble de ma maladresse. Mais bon, c'était dans l'air je crois...

J'ai bien hâte d'être un peu moins préoccupée, ça devrait aider tout ça.

mardi 17 août 2010

L'Empotée et les cadres de porte

Autant je peux avoir le sens de l'orientation du tonnerre, une sens de l'équilibre qui se défend et un semblant de pas pire capacité à jauger l'espace à l'œil (vous savez, pour éventuellement placer un certain nombre de meubles dans une pièce)... autant mon espace personnel, corporel, j'ai toujours bien de la difficulté. Genre, un couloir avec un coin plus loin ou un meuble en plein milieu, nécessairement, j'vais m'accrocher dedans. Je suis toujours sur le bord de l'éviter, mais ooooooh, non, voilà, j'ai foncé dedans. Ça et les trente mille façons de se coincer les doigts dans des endroits impossibles et inimaginables. Oh, et puis se cogner la tête un peu partout, voire sur des trucs qui sont sur le plancher (fouillez-moi comment j'ai fais mon compte). Bref : j'ai mal!

dimanche 15 août 2010

L'Empotée et l'homme sans nom

En fin de semaine passé, j'ai eu une date. Enfin je crois. C'est compliqué parce que c'est pas comme si l'intention de se rencontrer pour éventuellement soit fourrer ou développer quelque chose de peut-être affectivo-amoureux était clairement énoncé. Pas que ça doit toujours être clairement é-n-o-n-c-é, mais parfois, c'est moins facile à décrypter, tout simplement. Donc voilà.

Je me rends au point de rencontre, déjà un peu chaudasse puisque c'est dimanche et que j'avais une bouteille de rosé à la maison qui ne demandait que ça. Et comme je suis en transport en commun, j'arrive un peu à l'avance, mais qu'à cela me tienne, je vais me chercher une molle pour passer le temps (et parce que, lorsque chaudasse je suis, j'ai de l'appétit). Je ne suis pas nécessairement des plus pro-arriver-à-l'avance-dans-le-cadre-d'une-pseudo-date, parce que ça peut envoyer un drôle de signal. Mais comme je suis chaudasse, je m'en caliss. Et puis, c'était ça où arriver en retard pas mal, et ça, je déteste vraiment trop (c'est des aversions reliées à l'enfance probablement).

Éventuellement, il arrive, et on s'enligne vers un bar avec terrasse comme il faut beau et qu'il n'est que 19h, histoire de profiter des derniers rayons. On jase jase jase et on boit. Il paie le premier pichet (les gars, toujours payer au moins le premier quelque chose, c'est un question de décorum... on n'y tient pas toutes tant que ça, mais il y en a pour qui c'est très important, donc toujours être prudent). Moi, je m'étais prévue un « back-up plan » au cas où sa conversation soit assez intéressante pour me donner l'envie de m'enfoncer les doigts dans les yeux en faisant des 8. Mais finalement, ça va plutôt bien. Un Français, qui visiblement n'est pas solidaire envers ses pairs, autant les autres Français (qu'il a joyeusement vilipendés) que les hommes qui semblent avoir une date, s'est éventuellement joint à notre conversation. Que voulez-vous, parfois, je dis des choses qui suscitent des réactions aux alentours. Et puis bon, après quelques verres et un débat plus ou moins salé, moi je reçois un texte d'une amie pour aller faire un tour, chose que je décide de faire parce que faut savoir s'en aller quand les choses vont bien, avant le malaise de fin de soirée et tout le reste. Et donc je lui donne deux becs très chastes, lui me donne un câlin (? ... peut-être qu'il est de ces gens qui serrent les autres dans leurs bras, je ne sais), puis, je pars vers mon autobus.

Arrivée chez mon amie, je lui parle vaguement de la soirée, disant que c'était bien, sans plus, bien que peut-être je ne dirais pas non à un « égo-boost » genre brève séance de frenchage, mais que j'ai d'autres options aussi pour ce faire qui me tente un peu plus. Le copain de mon amie, aussi présent, se demandant s'il le connait me demande son nom. ............................. Misère. J'en sais trop rien o_0

C'est un type qui m'a trouvé sur le net, par l'entremise des sites pseudo MySpace mais liés au compte MSN. Enfin, un truc assez vieux. Et probablement qu'il y avait un lien là-dessus vers un ancien blog. On a jasé un brin sur le net, il allait à la même école que moi, pas d'amis communs, mais sinon, il n'a qu'un pseudonyme. Et donc ouais, je ne sais pas son nom. On s'est dit qu'on allait se revoir éventuellement, mais là, j'hésite. Pendant combien de rendez-vous je pourrais faire durer le tout sans même savoir son nom? C'est ridicule déjà que je ne le sache pas maintenant, et il me semble que c'est pas le genre de sujet qui s'aborde facilement. Je ne vois pas bien non plus quel genre de tactique je pourrais élaborer pour lui faire dire comme ça, de façon désinvolte. La solution la plus simple reste de ne plus le revoir.

vendredi 13 août 2010

L'Empotée et la nourriture

Donc voilà. Il m'est impossible de ne pas me salir au moins une fois par jour lors d'un repas. Il n'y a rien à faire, je devrais traîner une bavette avec un rebord (histoire de pas faire de gaspillage tout de même) dans ma sacoche ou je ne sais quoi. Encore aujourd'hui, j'ai échappé mon couteau plein de sauce rouge sur mon chandail et, juste après, j'ai renversé un peu de thé aussi dessus, parce que le verre a manqué ma bouche. Oui, parce que je sais pas boire aussi. Ou alors, j'échappe un ustensile ou carrément une partie de mon repas, si c'est pas le repas dans sa totalité. Et quand tu as mis du temps et de l'amour et que tu as faim et que ça a l'air délicieux, de faire tomber toute ton assiette dans le fond du four, c'est vraiment vraiment triste. Moi, la bouffe, c'est une histoire d'amour en plus, alors quand j'échappe, à moins que ça soit vraiment impossible et trop mal propre, il n'y a pas une bouchée qui se perd!

Mais bon, comme je disais, c'est immanquable. Et quand c'est pas moi la cause, c'est les autres. Je suis un aimant à tache et à dégât. Avec le temps, on accepte son sort. Encore dernièrement, au restaurant, le serveur a fait basculer un vase à sirop d'érable, et j'ai vu le sirop arriver tranquille vers moi, sur mon chandail blanc, et la seule chose que j'ai pu faire, c'est de l'accepter. Imaginez si je me battais encore contre tout ça, qu'est-ce que ce serait chiant! Et donc je me promène avec mon crayon Tide (qui est mon sauveur depuis qu'il a fait disparaître complètement une grosse tache laissée par une moitié de poutine renversée sur mes jeans), ou bien j'arbore mes taches avec fierté, comme des blessures de guerre ou quelque chose comme ça. Et puis bon, le crayon, il a ses limites aussi. Du café sur toute la longueur gauche d'un chandail blanc, c'est pas si simple à faire disparaître avec un simple petit crayon...

Comme vous pouvez le voir, c'est vraiment pas facile tous les jours d'être empotée.

mercredi 4 août 2010

L'Empotée et une plante en pot

Aujourd'hui, j'étais au travail en train de laver un plancher. Parce que oui, imaginez-vous donc que moi, l'Empotée, je gagne ma vie en faisant du nettoyage! Enfin bref, c'est pas toujours une bonne idée vu ma dextérité à tout rompre. Mais bon, faut bien la gagner, sa vie! Donc voilà, je lavais un plancher. J'étais rendue à la toute dernière étape, soit de le faire briller avec un produit et un machine. Et puis voilà, je crois que j'ai « effleuré » une bibliothèque sur laquelle trônait une petit plante dans un petit pot. Et hop! le pot tombe à l'envers, à moitié sur le sol et à moitié dans une boite contenant des livres ou des revues, je ne sais plus bien. Résultat : de la terre partout à terre. À la limite, avoir eu fini de m'occuper du plancher, pas de problème, je passe la vadrouille et voilà. Mais nous, il y avait encore du produit sur le sol à ce moment-là. Ça a donc fait une sorte de colle terreuse très chouette avec laquelle je me suis battue un peu. Évidemment, il y en avait dans la boite, entre les pages des livres-revues également. Une fois le tout dument ramassé, j'ai dû tenter autant que faire se peut de redonner un semblant de contenance à la petit plante qui avait perdu pas mal de terre. Je crois m'en être tout de même bien tirée remarquez, pas de commentaire de l'occupant du dit bureau le lendemain. Mais bon, en même temps, qui vraiment adresse la parole au concierge? Pas tant de monde que ça.

dimanche 1 août 2010

L'Empotée et son mémoire

Je dois remettre mon dépôt de projet sous peu, soit dans 2 semaines très exactement. Or voilà, c'est encore tout à fait brouillon mon affaire. J'ai l'ombre d'une idée de sujet, d'une idée d'organisation en chapitre (ou l'ombre de l'ombre d'une idée), et un semblant de pressentiment pour la méthode. La bibliographie est éparpillée à tout vent. Faudrait vraiment que je me magne les fesses un peu, mais voilà, aujourd'hui, j'écoute la télé, je mange, j'écris ici, j'écoute de la musique, je glande bref. Faudrait que je retrouve les exemples de dépôt de projet que j'avais reçu dans mon cours de métho à travers le fatras de ma chambre, ce qui n'est pas peu dire. Faudrait que je relise un des romans de l'auteure que j'ai choisi aussi, parce que je ne retrouver pas un passage super important pour mon sujet. Faudrait que je cherche sur le site internet de mon département pour quelques détails à propos du dépôt. Faudrait aussi que je contacte ma directrice un jour à ce sujet, que je finisse d'éplucher quelques mémoires qui avaient retenu mon attention. Bref, je suis vraiment sur le tard. Pourtant, je m'étais tout bien planifiée des dates limites pour cette été et j'étais sensée avoir déjà remis mon dépôt, genre début juillet comme une championne. J'étais alors bercée de belles illusions quant à mes capacités, à présent, je ris pas mal de la jeune fille naïve que j'ai pu être à ce moment-là. Bref, deux semaines de pur bonheur m'attendent, je me briserai la tête un peu partout, au travail, avant le dodo, au réveil, dans la douche, j'y mettrais du miens avec acharnement... demain.