samedi 26 mars 2011

L'Empotée et les frisons

Vous savez, quand ya de ces gens qu'on connaît qui font des trucs incroyables, qui nous surprennent ou qui nous disent des choses agréables, ça nous fait un petit velours, chaud au cœur quoi!
Étrangement, moi, les personnalités de la télé que j'aime vraiment beaucoup, que j'ai envie de faire découvrir à d’autres, quand je vois une annonce ou un truc dans lequel ils participent, ça me fait le même effet. J'ai des petits frissons comme si c'était un ami ou quelqu'un de ma famille qui accomplissait quelque chose de fantastique. C'est évidement doublé lorsque la ou les personnalités en question sont cute à mort. J'viens de voir une annonce de « Embarquement immédiat » (ou Departures pour les initiés), j'ai des frissons partout partout. J'adore l'émission, et je ne sais pas pourquoi, peut-être que c'est grâce à la façon dont l'émission est construite, mais j'ai l'impression de connaître intimement ces gars-là.

Et puis bon, avouons-le, ils sont très mignons.

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Dernièrement, j'ai commencé à construire quelque chose avec le Valet de Cœur. C'est chouette, on s'aime beaucoup. Je trouve toujours difficile dans une relation, cela dit, de ne pas prendre l'autre pour acquis et de ne pas être prise pour acquis non plus. Faut savoir travailler son couple, et ça, je sais que je dois encore en apprendre un brin à ce sujet. Les frissons, les papillons, le cœur qui bat très fort, ça arrive encore, heureusement, mais on en a jamais assez. Du moins, là-dessus, moi, je suis intarissable.

Puis, il y a tout le reste. J'ai beaucoup plus envie d'être avec lui que quiconque, sauf que ya aussi ma testostérone qui me parle parfois (eh oui, parce que même les femmes en ont mine de rien), qui me donne le goût de chasser encore, qui me fait me demander si j'ai envie de m'établir ou de partir à l'aventure. Bref, vous voyez le topo. Ça a toujours été mon plus grand défi. Mais bon, en même temps, je crois que je ne suis pas seule dans mon sentiment, et puis à la limite, on peut très bien partir à l'aventure ensemble...

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Finalement, je sais, je n'étais pas très présente dernièrement. C'est que je commence à m'en foutre un peu, les blogs et tout le reste. Déjà que je n'étais pas foooollement dedans au départ. Je trouve que tout cela est beaucoup trop régi par une sorte de concept autogérer de popularité, et ça me pue pas mal, surtout que je n'ai surtout pas l'intention de produire à outrance simplement pour gagner quelques lecteurs de plus. Ya un petit côté très hypocrite aussi, il me semble, dans le processus qui est lié à cela, soit de s'associer avec des bloggeurs qui attirent beaucoup de lecteurs, et ce, peu importe la qualité de ce qu'ils peuvent dire ou l’appréciation personnelle que l’on peut avoir face aux sujets dont ils traitent, du moment qu'on peut commenter, écrire un petit mot sans grande profondeur chaque jour ou presque pour recevoir les contre-coups du lectorat un peu curieux. Je ne suis pas complètement désabusée non plus, je sais bien qu'une popularité, qu'un lectorat absolument « pur » qui ne profite pas de ce procédé, c’est pratiquement impossible. MAIS, tout de même, je trouve le processus quelque peu vicié, et c'est ce qui me dérange. Ouais, ce n'est peut-être pas très marketing non plus de critiquer le médium, les collègues et le lectorat, mais voilà, moi le marketing justement, j'aime pas tellement.

Bref, si je me fais muette un peu, c'est que j'ai envie d'utiliser ce blog d'une façon différente. Je vais simplement y aller à la bonne franquette, sans pression, selon le besoin de m'exprimer lorsqu'il se fait sentir. Voilà.

vendredi 11 février 2011

L'Empotée et la récurrence

Hier soir, j'ai encore fait un rêve à propos de l'Homme-de-ma-vie, même si les choses vont rondement entre moi et le Valet de Cœur. Parfois, je comprends pourquoi il refait son apparition mensuelle dans mon inconscient, mais là, vraiment, je sais pas. J'ai la ferme impression qu'en quelque part, peut-être qu'à la maison, il fait des rituels ou je ne sais quoi pour venir me hanter la nuit.

Bon oui, d'accord, peut-être pas à ce point. Mais je sens que, peu importe, il a toujours bien aimer le fait que je ne puisse lui résister. Maintenant que j'ai l'intention de faire tout ce qui est en mon humble pouvoir afin de le faire sortir de ma vie, ya quelque chose qui s'accroche. Peut-être parce que j'ai été tellement conditionnée à le voir s'accrocher, partir pour mieux revenir.

Je trouve ça injuste pour le Valet de Cœur. Vraiment. Je ne me sens pas là, pour lui, à 100%, comme je le voudrais. J'suis bonne actrice cela dit. Mais tout de même, c'est comme si à certains moments, j'agis mais absoluement pas en synchronisation avec moi-même. Le pantin ressent, le marionnettiste est insensible. C'est pas aussi pire que ça en à l'air, mais c'est définitivement troublant.

Voilà ce qu'il en est depuis peu, et vous, comment allez-vous?

mercredi 19 janvier 2011

L'Empotée et le GML

Aujourd'hui, c'est le chaos. Ça arrive de temps en temps, depuis un bon moment déjà. C'est soit tôt le matin, je reçois des messages textes paniqués à propos de qui a dit quoi à qui. Ou bien le soir, comme il y a quelques heures de cela, tout le monde se crinque, et c'est les appels et les textes et la confusion et les méchancetés. Sérieusement, moi, j'en ai marre à un point où, parfois, j'préfèrerais foutre le camp très très loin et ne plus jamais avoir de contact avec les gens d'ici. Repartir à zéro, comme disait Joe Bocan.

Ya un type, un sale pas fin, qui orchestre tout ça on dirait. Il a des bons côtés cela dit, ce n'est pas qu'un méchant gars. Mais vraiment, depuis près de deux ans, j'ai bien de la difficulté à tenter de me faire invisible sur son radar à venin. Et j'ai l'impression même qu'il prend un malin plaisir à s'acharner sur mon cas, comme si toutes les plaies d'Égypte étaient de ma seule et unique faute. Appelons-le le Grand-Méchant-Loup. Parce que s'en est presque un personnage à quel point sa colère est démesurée par moment. Malheureusement, je suis un peu prise avec encore pour un certain temps; il est bien ancré dans mon entourage immédiat. Dernièrement, il a dit des choses à mon sujet qui sont au-delà de l'entendement, qui frôlent même la démence. Dans mon livre à moi, ça commence franchement à devenir du harcèlement psychologique. Heureusement, je ne suis pas née de la dernière pluie et j'arrive à me tenir debout. Mais ça m'atteint, quand même, toujours un peu. C'est une personne qui a déjà compté dans ma vie d'une part, et de l'autre, même si je tente très très fort de laisser couler, à force d'acharnement, ya du venin qui filtre... J'ai pas nécessairement envie de reprendre les mots tels quels, et puis c'est de l'information de seconde main, mais ça s'approche du « j'aimerais qu'elle meurt ». Intense vous dites? Assez oui. Que fait-on avec cela, je vous le demande. Le GML ne s'en tient pas qu'à moi non plus, il va même jusqu'à faire du mal aux gens que j'aime. C'est qu'il entre dans des délires parfois, on dirait qu'il est impossible de lui faire entendre raison, ou de lui faire entendre quoi que ce soit. Et il ne semble pas se rendre compte du mal que ça peut faire, à quel point ça peut en faire aussi. Bref, c'est le genre de personne qui me fait remettre en question mes convictions concernant le genre humain : il est pratiquement la preuve vivante que la mesquinerie volontaire et gratuite peut être une valeur de vie.

C'est sûr que, en parallèle, non pas que j'ai envie de mourir pour qu'il soit content, loin de là, mais je me questionne sur moi-même. Suis-je le problème? Suis-je incapable de faire quelque chose de bien? Suis-je conditionnée à décevoir les gens que j'aime? Suis-je une mauvaise personne à ce point? Et la liste est longue. Et je trouve ça tellement désagréable et lourd à porter, surtout que tous cela vient en quelque sorte du GML, et que je trouve ça dommage, voire pathétique, de laisser quelqu'un comme ça me faire douter de moi. J'écoutais Inception dernièrement. L'intrigue du film se développe partiellement autour du concept selon lequel il suffit d'implanter l'ombre d'une idée pour influencer les pensées et, par la suite, les actions de quelqu'un. C'est un peu cela qui se passe, et c'est aussi un peu comme ça, je crois, que le harcèlement et la violence psychologique fonctionnent. D'où l'envie de disparaître loin loin, pour que tout le monde se porte à merveille sans moi. Je ne m'apitoie pas sur mon sort ici, c'est plutôt la verbalisation des questions et des idées qui me trottent dans la tête depuis qu'il les a implantées là. Ça doit bien faire à peu près deux ans justement qu'elles macèrent. J'ai simplement un peu peur qu'elles m'explosent en pleine face et que je tombe dans un état lamentable pendant une certaine période de temps. J'ai comme qui dirait pas tellement envie que ça arrive.

Donc voilà, après tout ce bla-bla, la question que je vous pose est la suivante : que faire?

mercredi 12 janvier 2011

L'Empotée et la relaxation

Je sais je sais, ça fait un moment déjà. Mais voilà, je cours après mon temps dernièrement. Et pourquoi donc me demanderez-vous? Eh bien, je veux désespérément relaxer! Ça doit bien faire au moins 2 semaines que je clame que je veux passer une soirée tranquille à jouer à Viva Pinata, mais non, je dois toujours faire quelque chose à la place. Bon d'accord, parfois c'est faire une sieste à la place, mais tout de même!
Et puis bon, tout n'est pas que temps libres non plus dans la vie, je dois faire un peu d'argent malgré tout. Hier soir, je suis revenue à la maison complètement épuisée parce que je m'étais trop donnée au travail. Ce matin, avec la fatigue accumulée du temps des Fêtes et du temps passé à « apprendre à se connaître » avec le Valet de Cœur (je me comprends, mais ça sera son nom alors voilà), j'avais des cernes non seulement plus mauves que jamais, mais gonflées en plus! J'ai donc dû passer plus de temps au lit à dormir au lieu de m'amuser. Ok, je force la note un peu, j'avoue j'avoue, mais bon, j'ai cauchemardé intensément alors c'était pas si agréable de paresser au lit non plus.

Je pense que mon sentiment de ne pas prendre du temps pour moi est généré par le fait que je ne peux plus multi-relaxer. Avant, je pouvais brancher mon ordi dans le salon, jouer à un jeu dessus et écouter une émission ou un film en même temps. Ça, c'était du divertissement productif! Là, je dois me procurer quelques petits (gros) appareils pour recommencer ce genre d'activité, ce n'est pas pour tout de suite d'ailleurs.

Sinon, dans un autre ordre d'idée, voici une vidéo sur laquelle je suis tombée, qui résume tout de même bien ma pensée sur les statuts Facebook, les propos tenus sur les blogs et tout autre tweets du même acabits :
Pas que le dude de la vidéo m'énerve, mais un peu pas mal quand même. Le propos toutefois reste assez pertinent à mon avis.

samedi 1 janvier 2011

L'Empotée et les Fêtes

J'ai passé le Nouvel An à la maison, à faire des tâches ménagères. J'avais une invitation, pour aller faire la fiesta, mais non, j'étais de service le lendemain, de très bon matin. Donc, pas de french du Jour de l'An pour cette année. Dommage... Mais bon, je me reprends à la fin de la fin de semaine. Ce n'est pas pareil, c'est vrai, mais on fait avec ce qu'on a.

Pour ce qui est du temps des Fêtes, c'était bien, sans plus. Les activités que j'ai le plus aimées sortaient du contexte complètement et auraient pu avoir lieu n'importe quand. Donc je ne les compte pas dans le lot. Sinon j'ai compris que, dans ma famille, ce n'est pas tant Noël ou les Fêtes en tant que telles qui me dérangent, mais plutôt le sentiment toujours grandissant que je dois me taire le plus possible. Lorsque les discussions vont de bon train, tout le monde attablé autour du repas, parler m'épuise. Pourtant, j'aime bien, généralement. Mais, en famille, c'est toujours plein de sous-textes, de jugements, de pentes glissantes, de tensions latentes, et ce, même dans les familles les plus équilibrées je crois. En famille, autant on est au centre de ce qui nous a construit en tant que personne, autant parfois, il faut user de tous ses efforts pour taire notre personnalité ou notre individualité. Ou alors c'est l'inverse, les autres ne font que clamer la leur, mais ce faisant, enterrent celle des autres. Et ça aussi, c'est très épuisant. Je me retrouve généralement à arriver dans ma famille avec l'idée de boire du vin et de manger comme une cochonne en riant, quand finalement, je ne bois pas assez de vin, je mange au point où j'en ai mal, regrettant de ne m'être pas arrêtée avant ma 2e assiette et je ne ris pas du tout. À la fin de la soirée, j'ai même tendance à vouloir m'isoler ou m'en aller au plus sacrant. Mais voilà, on oublie... Et puis, pris devant une invitation lancée à brûle-pourpoint, on ne pense pas à inventer une raison ou une excuse pour refuser. L'année prochaine, peut-être, qui sait, je trouverai une façon de m'en sortir.

Au moins, cette année, je n'avais pas à être présente dans la famille de quelqu'un d'autre en plus de la mienne. Je vous laisse sur cette note d'ailleurs : quoi de plus désagréable dans un couple que d'avoir à subir tous les repas familiaux en double... Juste pour ça, je crois que je préfère rester célibataire toute ma vie.