vendredi 15 octobre 2010

L'Empotée et Mélodie Nelson

J'ai commencé à la lire ya un petit moment déjà et, parfois, je prenais des breaks qui s'étiraient. Parce que autant c'était bien par moment, autant j'étais épuisée à la lecture assez souvent. J'étais très très loin de lire le roman au départ, et puis ça a fini par me gagner, après quelques discussions avec des amies qui l'avait eu entre les mains. Je m'attendais à un truc très près du style du blog, et j'ai été plutôt surprise. Tout ce qui m'énervait dans le blog n'était plus là dans le livre. Et donc, j'ai dégusté les 100 premières pages... avec quelques verres derrière la cravate.

Après 10 pages, j'étais déjà gagnée à la cause. Merde que je suis influençable. Peut-être c'est le vide un peu ces temps-ci qui me fait penser à tous ça. J'ai toujours eu un faible pour la profession. À 10 ans, je me voyais déjà finir ainsi et ne pas le regretter le moindrement du monde. J'avais tout de même les belles images des courtisanes pour bercer mes idéaux et mes illusions, quoique je ne sais pas à quel point devenir prostitué peut être un rêve en soi. Et finalement, je retrouve un truc qui me fait sourciller dans le roman : j'ai la vague impression qu'on essaie de me vendre le concept, de faire de la propagande. Peut-être que c'est seulement moi et quelques unes de mes amies qui y sont sujettes. Et en même temps, je ne serais pas prête à crier au complot. Mais ce soir, ça me démange et je suis à deux doigts de consulter les annonces des agences et autres trucs du genre, histoire de commencer quelque part....

Mais bon, ça, c'est peut-être la jeune femme un peu perdue qui parle. Je vais laisser les 100 autres pages dormir un peu sur la table de nuit avant de m'y replonger.

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