jeudi 2 décembre 2010

L'Empotée et la neige

Cette année, la neige arrive avec une saveur particulière. J'ai flushé l'Homme-de-ma-vie... de ma vie. Mais bon, cela dit, on avait eu un superbe moment une fois, un french qui gagnerait n'importe quel concours de french, et tout ça se passait sur un trottoir, pendant que la neige tombait sur Montréal. Mais ça fait un bon petit moment déjà et même si je me souviens encore de l'effet, et du french et de tout le reste, c'est si loin, je ne me souviens plus très bien de tous les détails, de l'odeur de sa peau et de différentes petites choses qui rendaient l'événement toujours aussi frais dans ma mémoire.

L'hiver dernier, j'avais une petite histoire avec un type, Blues-Boy (je l'ai mentionné ça fait déjà un petit moment). Au début, ou au milieu de l'hiver dernier, nous avions eu aussi des baisers langoureux sur le bord des trottoirs de Montréal, avec la neige qui accompagnait toujours nos échanges de salive, qui duraient parfois plus de trente minutes (je crois qu'on essayait de battre un record ou je ne sais quoi). Le premier en particulier était spécial. On avait un peu d'alcool dans le corps, de la bière et du champagne, on célébrait. Puis, avant de prendre un taxi pour retourné dans mon coin de la ville, j'ai fais les 60% à 70%, il a fait le 40% à 30%, et on a eu notre premier baiser. Il y avait beaucoup, dans ce baiser-là, mais surtout, ça faisait du bien de se faire embrasser avec autant d'intensité par quelqu'un qui me plaisait. Je me souviens encore des paroles qu'il m'a dites entre deux bisous. Je me souviens encore de mon excitation dans le taxi, à avoir envie de parler au chauffeur (et à la terre entière) quand je suis généralement du type muette en taxi. Je me souviens aussi avoir eu la pression de ses lèvres sur les miennes longtemps après, ça brûlait, c'était doux... Enfin bref, c'était vraiment une belle petite idylle, le temps que ça a duré. Ça m'a laissé de beaux souvenirs, qui donnent une nouvelle saveur à l'hiver, moi qui aime déjà beaucoup la saison.

Et oui, ça me redonne envie de lui en donner, des baisers. Mais bon, moi, comme je suis presque toujours un deuxième choix, lui, il french quelqu'un d'autre en ce moment même. Bah, je trouverai bien un autre petit bonhomme à embrasser sous la neige cet hiver.

3 commentaires:

  1. Étrangement (!), j'ai comme une envie de frencher un jeune homme qui me vient.... Héhé !

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  2. C'est drôle ce que tu dis.. que tu es presque toujours un deuxième choix.. je me faisais la même réflexion dernièrement en repensant à toutes mes histoires. J'ai le don d'arriver en rebound.

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  3. On m'a dit que c'était parce que j'étais trop tolérante. Je sais pas si tu penses que ça fait du sens.

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