lundi 8 novembre 2010

L'Empotée et ses amis

Je ne sais pas si je suis la seule, mais bon, avec le temps, on se fait des amis de tous les milieux qu'on a fréquenté. Certains le restent longtemps, d'autres finissent par disparaître dans la brume même si on a encore leur numéro de téléphone dans notre répertoire, et même, il y en a, des plus rares, qui deviennent des amis qui le seront toujours, peu importe les épreuves, les erreurs, les peines et tout le reste. Les meilleurs amis! Plus rares oui, parce que si on avait des dizaines de meilleurs amis, ça n'aurait plus de signification. C'est comme ça, la rareté crée de la valeur.

Le problème, c'est que parfois, ces gens-là ne s'entendent pas entre eux. Et là, ça devient très très compliqué à gérer. Et pourtant, ça serait si simple si tous le monde s'entendait au lieu de se jeter des insultes à la gueule. Surtout que, généralement, on ne peut pas décider d'être la Suisse, il faut trancher. Qui a raison, qui a tort... Moi j'aime bien les zones grises. D'habitude, c'est avec elles qu'on arrive à avoir une vue d'ensemble. Enfin.

Alors, dorénavant, moi, j'ai décidé que je ne gérais plus rien. J'vais sûrement finir par me faire dire que j'suis pas correct, que je devrais voir qu'un tel ou que tel autre avait tellement pas d'allure et bla bla bla. Que je manque de jugement. J'préfère manquer de jugement plutôt que de m'aveugler à croire que tous les torts appartiennent qu'à une seule personne.

2 commentaires:

  1. J'aime ce billet.

    "on ne peut pas décider d'être la Suisse". Wow, quelle image! Je comprends tellement. J'ai trop souvent essayé d'être la Suisse, et j'ai fini grugé comme un putain bloc de Gruyère.

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  2. Je suis d'accord avec toi. Juste lâcher prise et ne pas résister à ce qui est par le jugement. Damn, on est pas des juges!

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