samedi 1 janvier 2011

L'Empotée et les Fêtes

J'ai passé le Nouvel An à la maison, à faire des tâches ménagères. J'avais une invitation, pour aller faire la fiesta, mais non, j'étais de service le lendemain, de très bon matin. Donc, pas de french du Jour de l'An pour cette année. Dommage... Mais bon, je me reprends à la fin de la fin de semaine. Ce n'est pas pareil, c'est vrai, mais on fait avec ce qu'on a.

Pour ce qui est du temps des Fêtes, c'était bien, sans plus. Les activités que j'ai le plus aimées sortaient du contexte complètement et auraient pu avoir lieu n'importe quand. Donc je ne les compte pas dans le lot. Sinon j'ai compris que, dans ma famille, ce n'est pas tant Noël ou les Fêtes en tant que telles qui me dérangent, mais plutôt le sentiment toujours grandissant que je dois me taire le plus possible. Lorsque les discussions vont de bon train, tout le monde attablé autour du repas, parler m'épuise. Pourtant, j'aime bien, généralement. Mais, en famille, c'est toujours plein de sous-textes, de jugements, de pentes glissantes, de tensions latentes, et ce, même dans les familles les plus équilibrées je crois. En famille, autant on est au centre de ce qui nous a construit en tant que personne, autant parfois, il faut user de tous ses efforts pour taire notre personnalité ou notre individualité. Ou alors c'est l'inverse, les autres ne font que clamer la leur, mais ce faisant, enterrent celle des autres. Et ça aussi, c'est très épuisant. Je me retrouve généralement à arriver dans ma famille avec l'idée de boire du vin et de manger comme une cochonne en riant, quand finalement, je ne bois pas assez de vin, je mange au point où j'en ai mal, regrettant de ne m'être pas arrêtée avant ma 2e assiette et je ne ris pas du tout. À la fin de la soirée, j'ai même tendance à vouloir m'isoler ou m'en aller au plus sacrant. Mais voilà, on oublie... Et puis, pris devant une invitation lancée à brûle-pourpoint, on ne pense pas à inventer une raison ou une excuse pour refuser. L'année prochaine, peut-être, qui sait, je trouverai une façon de m'en sortir.

Au moins, cette année, je n'avais pas à être présente dans la famille de quelqu'un d'autre en plus de la mienne. Je vous laisse sur cette note d'ailleurs : quoi de plus désagréable dans un couple que d'avoir à subir tous les repas familiaux en double... Juste pour ça, je crois que je préfère rester célibataire toute ma vie.

4 commentaires:

  1. Oui! Quoi de pire? Ahhhhhhhhh!!! J'étais contente d'être encore célibataire cette année pour la période des fêtes juste pour éviter la belle-famille.

    RépondreSupprimer
  2. J'aime pas toute cette hypocrisie collective du temps des fêtes.

    On oublie que mononcle va dans des pays du tier monde coucher avec des ti-culs, on oublie le cousin qui vole partout ou il vas , on fait semblant qu'on ne trouve pas déplacé la cousine qui arrive habillé en guédaille et toute les mononcle et matante dont on se ..... et qu'on se dit que même quand y vont mourrir, on iras pas plus a leurs enterrement.

    Bref.... mais bon, couple = devoir aller d'un bord pis de l'autre et faire semblant que tout est beau et qu'on aimes tous le monde.....

    J'aimerais être célibataire du 24 au 2..... et rester chez moi, au chaud à faire des cadeaux de moi , a moi .. avec amour.

    Bonne année quand même ;)

    RépondreSupprimer
  3. cadeaux de moi à moi avec amour, très bonne idée!

    RépondreSupprimer
  4. haha! Ton dernier paragraphe m'a fait rire!!! Je te souhaite une super année l'empotée!!!

    RépondreSupprimer